dimanche 13 janvier 2013


À M. Jean-Luc Hees,
Président-directeur général de Radio France

Madame Catherine Sueur
Directrice générale de Radio France



Nous attendons des réponses 


Nous vous avons adressé il y a une semaine une lettre ouverte, diffusée dans la Maison de la radio et aux rédactions de Radio France. Dans cette lettre, nous exprimions notre colère de découvrir, au détour de conversations, que le nombre de nos contrats serait diminué de 12% en 2013.

Nous n'avons toujours pas reçu de réponse de votre part.  Cela en dit long sur la considération que vous portez aux quelque 120 journalistes du « Planning » Radio France.
Est-ce parce que vous estimez que nous ne faisons pas partie de vos salariés ? Certes, nous sommes en CDD, mais Radio France nous demande une disponibilité totale, au point de devoir déclarer un mois à l'avance si nous ne pouvons pas travailler pour cette « belle maison », pour reprendre votre expression.


Vous allez présenter officiellement aujourd'hui le budget 2013 aux représentants syndicaux. Un budget d'économies tel que la tutelle vous le demande, mais un budget, dites-vous, « respectueux de l'humain ». Alors pourquoi nous, les plus précaires, sommes les premiers touchés par ces réductions budgétaires ?
Ce week-end encore, certaines locales de Radio France ont fonctionné avec 75% -voire 100%- de journalistes en CDD ou piges. 
Nous vous appelons à revenir sur cette décision injuste. Faute de quoi, nous saurons nous faire entendre, y compris à l'extérieur de cette « belle maison ».

Les journalistes précaires de Radio France

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